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Marina
Ho
Marina Ho vient au monde en 1979 mais l’artiste attendra l’âge de vingt-huit ans pour prendre son envol et effectuer sa seconde naissance, cette effloraison artistique en perpétuelle mutation étant le fruit d’un cheminement spirituel. Issue d’une famille où le livre et l’art sont omniprésents, elle porte dès son plus jeune âge un bagage culturel multiple qu’elle remplira par la suite de son parcours personnel heuristique.
Elle devient « l’élève de soi-même », abandonne le monde de la mode et se lance sans filet, corps et âme, dans la pratique artistique, faisant ainsi sienne la citation de Diogène de Sinope : « Quand on est jeune il est trop tôt, quand on est vieux il est trop tard ». Devenir ce que l’on est n’est pas chose aisée, trouver son identité picturale et porter fièrement sa singularité dans un monde enclin au conformisme encore moins. Elle investigue alors son passé, son héritage familial, ses contradictions personnelles…
Cette introspection lui permettra d’effectuer une construction renouvelée de son être, ce dernier nourri par une vocation remontant à l’enfance ne demandant qu’à éclore. L’apprentissage auquel elle s’adonne en autodidacte relève de l’expérience sensorielle et mystique. Une fois libérée des entraves liées à la maîtrise technique où le trait est l’appendice de l’âme, elle peut enfin enfanter des visions qui bouillonnent en elle, s’adonnant frénétiquement au processus salvateur de création… Irrationnel et rationnel fusionnant, matérialité et immatérialité s’unissant, préméditation et inconscient communiant sans compromission.
Marina ho Charcoal
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